PORTRAIT D'UNE REKORDWOMAN

Comme quoi la grande passion pour les Rekord ne s'arrête pas qu'à l'homo érectus. Betty G. prouve le contraire en roulant régulièrement dans cette B coupé de 1966, unique année de production. Elle est plus que passionnée et elle nous raconte son histoire :

Tout à commencé avec la passion des voitures Américaines, passion qui remonte à ma plus tendre enfance.
La vie a passé sans que je puisse réaliser ce rêve. J’ai toutefois possédé, en voiture quotidienne, un coupé Opel City 1200s et un coupé Ascona rouge des années 70 qui m’ont amené à aimer cette marque.

Mars 2002, en allant acheter mon indispensable magasine NITRO, mon regard tombe sur la couverture de RETROMANIA n° 92 sur lequel figure le titre « La saga OPEL ». Un superbe dessin représente un coupé Rekord A rouge, coup de foudre immédiat. Une Opel Rekord ressemblant autant à une Ricaine ( c’était un dessin, mais bon ) je n’y croyais pas. Je fus immédiatement séduite par cette Rekord A…qu’il me fallait trouver réellement.

Quelques mois plus tard, quelle ne fut pas ma surprise en regardant les petites annonces d’un magasine de tomber sur une Opel Rekord B coupé Olympia à vendre.

J’appelle aussitôt le propriétaire qui me la décrit comme une voiture ressemblant à une Chevrolet Bel Air de 1961. Oui, c’est elle, la même que celle de la couverture, sauf qu’étant une Rekord B, elle a des feux ronds à l’arrière et des phares rectangulaires à l’avant, mais c’est la même carrosserie. J’avais lu et relu les différences entre la A et la B dans ce fameux RETROMANIA.

L’affaire se conclu rapidement et le propriétaire m’apporte la voiture à Beauvais dans l’Oise depuis la Seine et Marne où il habite. Rendez vous pris à 15 h sur le parking du Mac Donalds. Ce n’est pas plus mal ! c’est qu’elle roule ( enfin il faut y croire ). Ce n’est pas moi qui suis allée à l’Olympia, c’est l’Olympia qui est venue à moi.

Quand je l’ai aperçu circulant parmi les voitures actuelles pour venir jusqu’à moi, j’ai craqué ! Même s’il faut tout refaire, je la prend quand même. Elle était noire mat ( une vilaine peinture à la bombe ! ), les jantes rouges, mais son look était génial, je l’adorais déjà. Le moteur s’est arrêté dans un bruit…euh…il faudra commencer par là.

Quelques temps après, avec Gérald ( mon compagnon ) nous avons réparé les petits soucis mécanique, débosselé la carrosserie et nous l’avons repeinte en rouge, comme dans mes rêves d’enfant et comme dans le film « Christine », cette couleur lui va si bien.

Maintenant, je peux vous dire qu’elle m’emmène partout où je veux aller. Elle m’a fait rencontrer des gens très sympathiques et elle fait tourner de nombreuses têtes sur son passage.

Trois ans plus tard, Mai 2005, une Chevrolet Bel Air coupé 1956 est venue rejoindre l’Olympia dans le garage, mais ça, c’est une autre histoire.

Betty G. à bord de sa B coupé

Le portrait d'Arnaud D.
Le portrait de Laurent B.

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